

Fresa y Chocolate
Fresa y Chocolate
Synopsis
Diego, homosexuel cultivé et marginal, vit à La Havane et aime beaucoup son pays ainsi que ses traditions. Il rencontre David, un jeune étudiant universitaire, hétéro, militant des Jeunesses communistes qui va se mettre à douter de lui, le considérant comme un dissident. Avant que ne s'établisse entre eux une authentique amitié, ils devront apprendre à dépasser leurs préjugés respectifs.
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À propos de l’auteur.rice
Figure centrale du cinéma cubain, Tomás Gutiérrez Alea est né à La Havane en 1928. Il a été formé au Centre Expérimental de la Cinématographie de Rome, et ne donnera la pleine mesure de son talent qu’après la révolution castriste. Histoires de la révolution (1960) est le premier long métrage non documentaire produit par l’lCAlC, I’lnstitut Cubain de l’Art et l’lndustrie Cinématographiques, qu’il contribue à fonder. Le film ne cède pas à la glorification épique, est animé d’une émotion humaniste très nuancée, et représente un véritable tour de force pour une cinématographie émergente. Les Douze Chaises (1962) lui permet d’aborder la comédie, genre auquel il reste fidèle avec Les Survivants (1978) et qui lui offre des possibilités critiques qu’il exploite dans La Mort d’un Bureaucrate, I’un de ses film les plus connus. Tomás Gutiérrez Alea, surnommé «Titón», poursuit un parcours lucide et humaniste, avec notamment La Dernière Cène (1976), sur le lourd héritage colonial, puis Jusqu’à Un Certain Point (1983), sur le machisme de la société cubaine. En pleine crise du castrisme, il fait une fois de plus la preuve de son anticonformisme, de son rejet des préjugés, avec Fraise et Chocolat (1993). En 1995, il tourne Guantanamera, une dernière comédie filmée avec un humour noir réjouissant. À l’image même de ce film drôle, grave comme par inadvertance, et complètement euphorisant. Il meurt à Cuba le 17 avril 1996.